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PRESSE ECRITE

ATELIER DE PRESENTATION DES RESULTATS DE L'ENQUETE THIMO (PEJEDEC)

Les programmes d’emplois jeunes améliorent-ils aussi bien la qualité des emplois que les revenus des bénéficiaires ?c’est ce dont voulait s’assurer le groupe de la banque mondiale en lançant une étude d’impact des travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) en cote d’ivoire .
Un travail d’évaluation a été mené par des experts de l’institution bancaire internationale en collaboration avec le projet emploi jeune et développement des compétences (PEJEDEC) et un groupe de chercheurs associés.
Le document final de cette étude qui vise à fournir des données importantes sur la portée stratégique des Thimo a été remis hier, à l’auditorium de la primature au plateau, aux autorités ivoiriennes par Pierre Laporte, le Directeur des opérations de la Banque mondiale, c’était à l’occasion d’une cérémonie coprésidée par le Ministre Moussa Dosso de l’emploi et de la protection sociale et Sidi Touré de la promotion de la jeunesse, de l’emploi des jeunes et du service civique.
Ce rapport, a soutenu M. Laporte, « s’inscrit dans la politique de la Banque mondiale d’appuyer la Cote d’Ivoire dans la mise en place d’outils qui permettent d’analyser les politiques publiques d’emploi ». L’enjeu étant d’offrir aux demandeurs des emplois de qualités et mieux rémunérés.
Les études ont essentiellement porté, selon lui, « sur une évaluation prospective de l’efficacité à court et moyen terme des programmes Thimo. Notamment leur impact sur les indicateurs d’emploi, de revenus et de bien-être des jeunes ».
De 2012 à 2015, les Thimo ont donné l’occasion à 12.693 jeunes ivoiriens de 18 à30 ans de bénéficier d’emplois temporaires (6 mois) et de développer leurs compétences.
Pour Moussa Dosso, les principales cibles des programmes d’emplois jeunes sont les personnes vulnérables. L’intérêt de l’étude menée réside donc, de son point de vue dans sa volonté à proposer des solutions pour réduire le taux de pauvreté en côte d’ivoire.
« Le contenu de ce rapport nous permettra de prendre des décisions idoines qui auront un effet réel sur l’insertion durable et, partant sur l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens », a promis, à cet effet, le ministre de l’emploi et de la protection sociale.
Avant lui , sidi Touré a relevé que la politique nationale de l’emploi a permis la création de 2 300 000 emplois de 2011 à 2015 et que cette étude découle de la vision du gouvernement de rechercher constamment l’impact réel des projets et programmes sur la vie des populations bénéficiaires et de s’inspirer des leçons apprises pour ajuster ses actions.

Par le BCP-EMPLOI